Il y a trois ans j’ai assisté au
tourment de mes deux petits-fils, alors 13 et 11 ans, consécutif au départ
inopiné de leur père. Parti pour construire un nouveau bonheur avec une
collègue. Depuis, leur traumatisme perdure, l’aîné refuse tout contact avec son
père.
Face à ce drame je songe
inévitablement aux trois garçons qui ont vu partir leur mère. Pour bâtir, elle
aussi, un nouveau bonheur. Cas sans doute encore plus douloureux. A en juger
d’après les informations qui filtrent jusqu’au commun des mortels, notre
Valérie ex-nationale n’avait pas installé ses trois garçons dans son nouveau
foyer. Je déduis, à tort ou à raison, que l’essentiel de la permanence devait
être assurée par le père abandonné. Il y a plus grave, me semble-t-il. Nombre
de commentateurs avaient relevé le comportement indécent de la toute nouvelle Première dame, ses entorses au
protocole mais, à ma connaissance, sans jamais s’interroger sur l’effet de
telles attitudes sur ses fils. Imaginons
le cas de figure : les trois garçons Trierweiler en train de
regarder en compagnie de leur père les résultats des élections présidentielles.
Ils découvrent leur mère qui, telle une midinette, organise une valse en
amoureux, se bécote avec le nouveau président ! Se souciait-elle de ses
garçons et, accessoirement, de leur père ? Non, sans doute, pas.
Préoccupée par son ego, dévorée par la jalousie, obnubilée par le besoin de marquer sa
possession, la Première dame fraîchement émoulue semble oublier et sa position
et son âge et, surtout, ses responsabilités de mère. Le jour de l’investiture
voici qu’elle récidive, exige que son homme, en l’occurrence le nouveau président, l’embrasse sur la
bouche. Face à Ségolène Royal mais, par toile interposée, face à ses trois
garçons aussi.
La déchéance entraîna de nouvelles
indécences. Peines d’amour, orgueil blessé, etc. furent étalés au grand jour. On les commenta en long et en
large. Pour ma part, je pense encore à ses fils, oubliés par cette pléthore de
commentateurs. Comment ces adolescents ont-ils vécu les états d’âme de leur
mère si parfaitement préoccupée par elle-même ? Comment ont-ils affronté le
regard de leurs camarades ? Eux qui, à cet âge ont tant besoin de ce
soutien sécurisant que procure l’affection maternelle ?
Après un repos à la Lanterne,
notre Valérie ex-nationale ne cherche pas le réconfort auprès de ses fils,
n’éprouve pas le besoin de mettre à profit sa liberté retrouvée pour compenser
ses longues absences. Non ! A la veille des vacances scolaires, elle
quitte à nouveau ses fils pour noyer son chagrin sous le soleil de l’île Maurice, pour panser ses plaies dans
le luxe des installations bien
adaptées aux exigences de vacanciers riches. Et l’inévitable, le prévisible se
produisit : les photos de l’ex Première dame en bikini circulent. Sans
surprise, elles bouleversent le cadet de ses fils qui s’attaque aux paparazzi
responsables de ces prises de vue.
Et si le modèle convoité avait
opté pour la compagnie de ses trois garçons dans les brumes parisiennes…
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