samedi 15 février 2014

A VEULES LES ROSES : QUAND LA VEULES SE REBIFFE



Elle a beau être le  plus court fleuve de France (1.149 m seulement !)  la Veules a son caractère, ses humeurs, ses boutades, bref son goût d’indépendance.
Dans les travaux grandioses visant à aménager le front de mer (cf. note du 28/07/13), l’estuaire de la Veules était conçu comme un point d’orgue. L’élément le plus attrayant, le plus spectaculaire. Aussi a-t-on fait des efforts particuliers pour aménager son embouchure. Des grandes marches furent construites au-dessus du bord de mer afin que les eaux de la Veules s’y jettent en cascade. Son cours fut canalisé tout naturellement  en direction de la cascade improvisée. Et, c’est ainsi que des mois durant elle attirait l’œil et l’ouie des visiteurs.
Jusqu’au jour où notre petit fleuve réserva une mauvaise surprise aux auteurs de cette belle mise en scène ! Il disparut purement et simplement en laissant tarir les jolies cascades (cf. photo) ! Panique dans le village. Où est passée la Veules ? Qu’on se rassure, elle n’était pas loin, elle avait juste pris la liberté de dévier son cours afin de s’immerger dans les constructions en béton non sans avoir usé de ses forces pour s’y frayer un passage. Et de se jeter ainsi dans la mer … en toute discrétion !
La Veules, était-elle lasse de se donner en spectacle ? Ou avait-elle l’intention  de rappeler que même minuscule elle faisait partie des éléments. Qu’elle avait en conséquence le pouvoir d’imposer son vouloir. Car, qui dit éléments dit indomptables ! Quelle qu’en soit la raison, pour faire des siennes la Veules choisit le moment propice … la veille des municipales…

Dépités, les orfèvres de ce décor se mettent en quatre pour dompter la rebelle, plus exactement la ramener au flux  imposé. Agissant à la manière des urgentistes, ils ont intubé son lit afin de canaliser les  eaux. Mesure provisoire, certes, mais en attendant de refaire les parois qui ont cédé sous la pression du fleuve impétueux, elle offre un piteux spectacle (cf. photo).
Quelle tournure va prendre le face-à-face entre les velléités d’un mortel et les caprices de la Mère Nature ? En attendant de voir, le mortel de Veules trouvera-t-il une consolation  dans le sort partagé avec un autre mortel, celui du Kremlin ? Pour s’assurer une immortalité il avait, de son côté, saisi l’occasion des jeux Olympiques d’hiver  et entrepris des aménagements pharaoniques à Sotchi. Tout a été prévu, tout sauf l’imprévu, celui qui échappe même aux plus grands des mortels ! Irrité par de tels fastes, le dieu Soleil enveloppa la neige de ses rayons …

mercredi 12 février 2014

A VEULES LES ROSES : LE TEMPS DES BRIOCHES APPROCHE



Les premiers beaux jours qui mettent un terme à la période hivernale nous éveillent, nous réveillent, nous remplissent de joie, nous dopent d’énergies. Face à la nature qui se vêt de fleurs, qui émane les senteurs  on se surprend en train de fredonner « le temps des cerises », cette vieille chanson à qui Yves Montant donna un éclat nouveau.
Bref, chaque printemps est accompagné de son temps des cerises…
Outre les cerises annuelles, le village de Veules les Roses connaît aussi le temps des brioches. Un retour régulier mais plus espacé qui survient tous les six ans et précède de peu celui des cerises… Retour délicat que le bon peuple de Veules doit à la générosité ponctuelle  de l’épouse de son maire lequel se présente, représente, re-représente à sa succession.
C’est en gratifiant chaque électeur  d’une bonne brioche que la dévouée épouse inaugure la campagne municipale. Rien de surprenant après tout, n’est on pas au cœur du pays des brioches ? Toutefois, cette offrande peut connaître des variations : mue par le désir d’assurer la continuité d’un statu quo, l’épouse du maire pousse le raffinement jusqu’à personnaliser ses gestes ! C’est ainsi qu’une veulaise âgée qui a pour unique compagnon un quadrupède félin fut comblée en recevant une petite laisse lors des dernières municipales.
Voici une solidarité conjugale qui force l’admiration ! Elle génère un soutien inconditionnel qui va jusqu’à voiler la perception des évidences. Jusqu’à oublier que tout pouvoir qui perdure isole, vous coupe des réalités ambiantes, vous fait perdre la commune mesure. Vous corrompt lentement mais sûrement, vous fait franchir les lignes du permis.
Sans surprise l’arbitraire s’est installé à Veules, il s’y est même enraciné au fil des ans.  La vie du village est soumise aux volontés, voire aux velléités, du prince, jaugée au niveau de ses critères, de ses intérêts ou de ses manques d’intérêts, de ses amitiés ou de ses inimitiés. Régie par ses engagements ou par ses négligences. C’est ainsi que des aménagements coûteux mais à l’avis de beaucoup d’un goût douteux du front de mer furent entrepris sans consulter les administrés. Voici qui n’a pas dû améliorer la déjà inquiétante évaluation des finances de la commune présentée sur le site contribuable.org où le maire de Veules est traité à la manière d’un « cancre » avec la note de 0/20 !
Quid de la constructibilité ou de la non constructibilité d’un terrain à Veules ? Elle sera déclarée non pas en fonction de sa configuration mais en fonction de son propriétaire ! Est-il nécessaire de recourir à la boule de cristal pour savoir comment sera classé le terrain appartenant Monsieur le Maire ?
Si dans cet état de choses aléatoire les favoris, voire des courtisans, n’ont rien à craindre, gare à ceux qui ne sont pas notés dans de bonnes tablettes ! Ou, plus simplement, qui ne présentent aucun intérêt. Des dangers les guettent… C’est ainsi qu’une administrée innocente fut livrée à la procédure pénale pour avoir remplacé un petit abri de jardin, fort décrépi, par un neuf. Chaussant des lunettes grossissantes, s’appuyant sur son statut d’élu et donc d’assermenté, le maire évalua  la surface du cabanon à 12m2 qui de ce fait tombait sous le coup d’un permis de construire !
Il y a aussi des lunettes opaques ! Elles masquent des trous qui tapissent les trottoirs au cœur du village. Creusés pour des travaux voici déjà un an ils y sont toujours et se transforment à l’occasion en poubelles  ou en recoins à déjections canines… sans heurter le regard de notre édile. Quel paillasson original que cette trouée qui s’étale devant ma porte !
Opacité encore plus grave : pendant plusieurs années le cœur du village fut envahi par une multitude de pigeons qui perturbaient la vie des riverains, exacerbaient des restaurateurs alors que leurs fientes arrosaient les assiettes des clients… Pire, grâce à un bon goût incontestable, ces volatiles avaient choisi le joyau du village comme perchoir de prédilection ! Ainsi rongeaient-ils les vieilles pierres de l’église en se nichant dans ses recoins non sans l’encadrer d’un tapis de fientes. A l’origine de cette situation aux nuisances multiples qui échappait à notre édile, une dame âgée à l’esprit quelque peu dérangé : en mère nourricière zélée, elle balançait depuis sa fenêtre du blé à profusion. En toute impunité ! Les protestations des uns et des autres furent sans effet… Seule, une « bataille rangée » arriva à mettre en branle l’autorité municipale. Pourvu ou dépourvu de glaive mais prenant en tout cas son courage à deux mains, le maire s’aventura enfin à raisonner  « la mère des pigeons » !
Les candidats pour les prochaines municipales fleurissent, surgissent de partout, nous informent les media. Il y a fort à parier que cette profusion de candidatures n’atteindra pas Veules les Roses. Bien au contraire ! Car, dans ainsi proclamé sixième plus beau village de France un culte - fut-il inculte - de personnalité a pris racine au fil des ans. C’est en conséquence sans surprise qu’il risque de renouer avec les pratiques électorales des pays de l’Est d’après guerre qualifiées de « courses avec un seul cheval  ».

VALERIE TRIERWEILER : QUEL SOUCI POUR SES TROIS GARçONS ?



Il y a trois ans j’ai assisté au tourment de mes deux petits-fils, alors 13 et 11 ans, consécutif au départ inopiné de leur père. Parti pour construire un nouveau bonheur avec une collègue. Depuis, leur traumatisme perdure, l’aîné refuse tout contact avec son père.
Face à ce drame je songe inévitablement aux trois garçons qui ont vu partir leur mère. Pour bâtir, elle aussi, un nouveau bonheur. Cas sans doute encore plus douloureux. A en juger d’après les informations qui filtrent jusqu’au commun des mortels, notre Valérie ex-nationale n’avait pas installé ses trois garçons dans son nouveau foyer. Je déduis, à tort ou à raison, que l’essentiel de la permanence devait être assurée par le père abandonné. Il y a plus grave, me semble-t-il. Nombre de commentateurs avaient relevé le comportement  indécent de la toute nouvelle Première dame, ses entorses au protocole mais, à ma connaissance, sans jamais s’interroger sur l’effet de telles attitudes sur ses fils. Imaginons  le cas de figure : les trois garçons Trierweiler en train de regarder en compagnie de leur père les résultats des élections présidentielles. Ils découvrent leur mère qui, telle une midinette, organise une valse en amoureux, se bécote avec le nouveau président ! Se souciait-elle de ses garçons et, accessoirement, de leur père ? Non, sans doute, pas. Préoccupée par son ego, dévorée par la jalousie, obnubilée par le besoin de marquer sa possession, la Première dame fraîchement émoulue semble oublier et sa position et son âge et, surtout, ses responsabilités de mère. Le jour de l’investiture voici qu’elle récidive, exige que son homme,  en l’occurrence le nouveau président, l’embrasse sur la bouche. Face à Ségolène Royal mais, par toile interposée, face à ses trois garçons aussi.
La déchéance entraîna de nouvelles indécences. Peines d’amour, orgueil blessé, etc.  furent étalés au grand jour. On les commenta en long et en large. Pour ma part, je pense encore à ses fils, oubliés par cette pléthore de commentateurs. Comment ces adolescents ont-ils vécu les états d’âme de leur mère si parfaitement préoccupée par elle-même ? Comment ont-ils affronté le regard de leurs camarades ? Eux qui, à cet âge ont tant besoin de ce soutien sécurisant que procure l’affection maternelle ?
Après un repos à la Lanterne, notre Valérie ex-nationale ne cherche pas le réconfort auprès de ses fils, n’éprouve pas le besoin de mettre à profit sa liberté retrouvée pour compenser ses longues absences. Non ! A la veille des vacances scolaires, elle quitte à nouveau ses fils pour noyer son chagrin  sous le soleil de l’île Maurice, pour panser ses plaies dans le luxe des installations  bien adaptées aux exigences de vacanciers riches. Et l’inévitable, le prévisible se produisit : les photos de l’ex Première dame en bikini circulent. Sans surprise, elles bouleversent le cadet de ses fils qui s’attaque aux paparazzi responsables de ces prises de vue.
Et si le modèle convoité avait opté pour la compagnie de ses trois garçons dans les brumes parisiennes…