dimanche 1 décembre 2013

A VEULES LES ROSES : FASTES ET NÉFASTES DU FRONT DE MER




Depuis qu’il a marqué d’une empreinte très personnelle le front de mer (voir note plus haut, 20 Juillet 2013) le maire de Veules les Roses est sur un petit nuage. Que dis-je, sur un grand nuage ! Comme tous ceux qui ont la conviction d’avoir assuré leur immortalité grâce à la réalisation d’une œuvre, notre maire navigue dans les hautes sphères. Ne se lasse pas d’inaugurer, de célébrer le nouvel aménagement du front de mer qui exigea des travaux pharaoniques dont le coût, en cette période de crise, paraît tout aussi pharaonique. On convie le beau monde, on festoie, on va même jusqu’à pratiquer panem et circenses pour le bon peuple. L’événement est de taille il mérite des fastes à sa taille.
L’effet euphorisant du cadre qu’il a inspiré va-t-il jusqu’à  brouiller le regard du maire sur les néfastes du front de mer, jusqu’à lui faire oublier  ses engagements ?
De ne point tenir compte des rudesses du climat que son nouveau look est loin d’avoir atténuées ? Pour dégager l’horizon, les étales de pêcheurs et de marchands de coquillages furent déplacés à un endroit plus discret mais d’avantage encore à la merci des éléments. Dès le mois de juillet 2013 ces étales devaient être pourvus de stores protecteurs. Voici une intention louable de notre maire mais qui, hélas, demeure jusqu’à ce jour à l’état d’intention ! L’euphorie aurait-elle des effets assourdissants au point de ne pas entendre plaintes et protestations des intéressés ? Aurait-elle anesthésié le maire jusqu’à de le rendre insensible aux néfastes climatiques qu’ils subissent ?
Et que diraient les plantes à qui on confia la tâche d’orner les bords de la Veules dégagée ? Et bien, on aurait entendu des cris au secours afin qu’on les préserve d’une mort lente sous les coups de vent ou encore sous les boues que charrie la Veules après les intempéries et les déverse avec générosité sur ses alentours verdoyants.