vendredi 5 juillet 2013

HENRY DE LUMLEY : quand la démesure va jusqu’à nier l’évidence

C’est un fait bien avéré : la panoplie de vestiges anciens sur le site protohistorique du Mont Bego qui a échappé au regard de Henry de Lumley ou au regard de ceux qu’il qualifie de ses collaborateurs est condamnée à l’inexistence ! Purement et simplement. Sur ce site riche en gravures on ne pratiquait pas la peinture, affirme avec autorité notre spécialiste. Est-ce pour cette raison que les motifs gravés et peints qui figuraient dans une grotte, culte de sommet ont disparu comme par un coup de baquette magique? Est-ce pour la même raison que les puissants acolytes de M. de Lumley se dépéchèrent à forger une preuve de leur “non-existence”, de traiter la découvreuse de ces motifs comme victime des “visions”, pire, comme un “danger pour le site”. Aucun mobilier archéologique n’existait sur le site du Mont Bego, affirma un jour le Maître devant la docte assemblée des immortels appartenant à l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres. Avec toujours le même aplomb. Encore moins des aménagements… Voici que ce joyau de notre patrimoine se trouva dépouillé de ses richesses. Dépouillé à priori. Les dieux voient de mauvais œil les mortels en proie à la démesure. L’hybris étant un provilège qui leur revient, ils châtient les mortels qui prennent la liberté de se hisser à leur niveau. Il en va de même sans doute avec les lieux consacrés comme leur résidence. Ces hauts lieux qui dégagent une force peu commune dont le Mont Bego. Et voici que le site opposa cette force à un mortel qui se croit puissant au point de le dépouiller de ses biens. Il commença par révéler les mêmes motifs, désormais volatilisés dans la grotte culte. A une centaine de mètres plus bas! En y ajoutant d’autres peintures. Il étala d’un seul coup une pléthore de vestiges matériels figurant, tous, dans des contextes aménagés avec soin et minutie. Il dévoila des mégalithes installés avec une maîtrise extraordinaire ou encore sculptés avec talent. Ces trésors dont l’existnece était logiquement prévisible sont désormais publiés dans l’ouvrage : VALLEE DES MERVEILLES - UN NOUVEAU REGARD Par Emilia Masson avec la collaboration de Bruno Ancel et de Paul Verdier Commandes à adresser avec un chèque de 20€ : Association A la recherche de notre passé 7, rue Victor Hugo 76980 – VEULES LES ROSE /Users/Bebili/Desktop/extrait.pdf

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