jeudi 28 février 2013

Nouvel Obs : Marcela Iacub versus DSK, « entretien exclusif » avec Eric Aeschimann, ou confidences sur le « divan » ? Mauvaise presse pour le journal et pour le CNRS. Voici déjà un moment que j’ai cessé de promener mon regard sur les feuilles du Nouvel Obs. Depuis le moment où il m’a semblé qu’il périclitait lentement mais surement. Le tapage autour de l’article visé faisant son effet, j’ai cédé à la curiosité, j’ai acheté le Nouvel Obs pour constaterqu’il était en train de toucher le fond. Combien seront-elles encore à s’emparer des affaires de DSK dans l’espoir de se propulser sur le devant de la scène, de décrocher une célebrité « poeple » ? Après l’affaire Banon qui a valu à la protagoniste quelques galons de publicité voici l’affaire Iacub ! Si Banon a cherché à se faire une place parmi les écrivains, Iacub, solidement ancrée au CNRS, n’hésite pas à emprunter des allures et des poses d’une star qui sont loin de correspondre au profil et à la décence de chercheuses dévouées à ce temple de la recherche française. Star et séductrice, grâce à cette aventure avec DSK où elle voit sans doute une dernière chance pour se hisser dans cette catégorie de (fausses) célébrités car l’âge presse, il la classe déjà parmi les roses qui perdent leurs pétales les plus pulpeuses. Et le jadis sérieux Nouvel Obs n’hésite pas à satisfaire ses pulsions, me semble-t-il, narcissiques pour assouvir, lui, ses pulsions mercantiles. L’appât du gain fait il oublier que le CNRS n’est pas une pépinière de mannequins ? Quant à notre journaliste, il s’improvise pour l’occasion un psy, à mon avis, psy de bas étage plutôt, pour faire l’étalage des névroses et des intimités peu reluisantes de celle qui se voit déjà dans la peau d’une héroïne. Grâce aux basques de DSK … Elle s’y accroche avec ardeur. Ses fixations sur les cochons ou même sur son toutou ne méritent-elles pas l’attention d’un psy digne de ce son ? Une interrogation au sein de cette affaire aux relents nauséabonds : comment un homme aussi brillant qu’est JÉRÔME GARCIN a-t-il pu s’impliquer dans cet article ? Pire, mouiller sa chemise pour une Marcela Iacub ? Comment ce grand seigneur de la plume, dont chaque phrase est une délectation, un enrichissement pour son lecteur, a-t-il pu élever cette héroïne fausse au rand des écrivains vrais ?

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