mardi 25 octobre 2016

A VEULES LES ROSES : une gestion appropriée arrivera-t-elle à mettre enfin un terme à la situation désespérément chaotique qui secoue le village ?



La saison estivale de 2016 n’a rien à envier à celles de 2014 et de 2015 ! Comme je l’avais prévu (voir note précédente) ce fut plutôt le contraire ! La circulation encore plus dense se déroulait à la faveur d’un désordre croissant. Jour après jour les habitants veulais enduraient cette pagaille aux nuisances multiples qui empoisonnait leur quotidien au propre et au figuré. Leur mécontentement s’intensifiait au rythme de la circulation, se transformait en colère qui risque de déboucher en révolte. Car,is en otage par ces touristes d’un jour dont les voitures usurpent indifféremment des places autorisées comme celles interdites, les  veulais dont les maisons ne possèdent le garage hésitent à bouger : l’emplacement occupé par leur voiture sera pris d’assaut. Se garer en revenant le plus près de leur maison fera d’eux les cibles idéales pour les contraventions car facilement accessibles ! Les admirateurs de la plage de Veules, étrangers pour une bonne part, échappent à ce genre d’amendes : elles ne franchissent pas les frontières !






Au sein de cette situation qui touche à l’absurde les camping cars introduisent une note dangereusement tragique. Aucune interdiction ni même restriction n’étant prévue pour ces mastodontes, ils s’aventurent sans hésitation dans les ruelles du vieux village afin de se garer le plus près de la plage. S’enlisent parfois dans des voies sinueuses et pour eux sans issue. Une marche arrière s’impose alors, souvent périlleuse pour les piétons et surtout pour les enfants sans parler de voitures, correctement stationnées, qu’ils ne manquent pas d’accrocher lors de ces délicates manœuvres en arrière ! Faudra-t-il attendre qu’un accident grave se produise pour  faire sortir les responsables municipaux de leur torpeur ? Peu scrupuleux, ces camping caristes n’hésitent pas à se coller contre les fenêtres d’une résidence, bouchent ainsi la vue à leurs occupants ou, plutôt, offrent une vue imprenable sur la tôle de leurs cabanes ambulantes.
« Le maire exerce la police de la circulation sur les routes nationales, départementales et sur les voies de communication a l’intérieur des agglomérations… » précise l’article R 2213-1 du Code Général des Collectivités Territoriales. « Les dispositions du Code de la route ne font pas, non plus, obstacle au droit conféré aux maires par les lois et règlements, de prescrire, dans la limite de leurs pouvoirs, des mesures plus rigoureuses, dès lors que la sécurité routière ou l'ordre public l'exigent… » (Article  411-8). Le Maire de Veules les Roses ignore-t-il les pouvoirs qui lui sont accordés et lui donnent les mains libres d’agir pour  mettre fin à ce chaos de plus en plus chaotique ? Ou bien les ignore-t-il délibérèment au mépris de son village et de ses administrés dont les lourds impôts contribuent grandement aux finances de la commune?
Plus grave ! Ces pouvoirs procurent-ils la carte blanche à des abus ?  L’expérience vécue par une soirée du mois d’août me mène à envisager cette hypothèse ! Alors qu’assise au bar de la plage j’admirais le soleil couchant le brusque vrombissement d’un moteur perturba cette ambiance vespérale, sereine et paisible. Une méhari blanche fonçait à toute allure vers le front de mer, zone par définition interdite aux voitures, pour s’arrêter à l’endroit même où la Veules se jette dans la mer. Abandonnant le véhicule, son conducteur proposa  une promenade sur la plage à ses passagers. Pendant un long moment la méhari superposait ses contours à l’astre en train de plonger dans les vagues. Révoltée, j’apostrophai le conducteur irrespectueux. Loin de me douter que je donnais  la leçon de bonne conduite à un conseiller municipal !  Sans la moindre gêne, le conseiller en question, nommé Jean-Claude Maréchal, m’envoya promener avec arrogance. Façon de me signifier sans doute qu’il se considérait au dessus des lois…
Quid de Monsieur le Maire ? S’il  n’use pas de ses pouvoirs pour faire régner l’ordre qui s’impose, il n’hésite pas en revanche à abuser de ses privilèges d’assermenté pour cautionner des accusations mensongères formulées à l’encontre de certains de ses administrés !
Situation étrange s’il en est qui fait gronder dans les chaumières de Veules les Roses et des alentours. Une population qui se sent laissée pour compte et dont la col!re est en train d'exploser.


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