Les innombrables gravures qui
ornent les roches des deux vallées, unies et séparées par la majestueuse chaîne
du Mont Bego, celles des Merveilles et de Fontanalba constituent l’un des legs
les plus précieux de nos ancêtres protohistoriques. Ces vestiges apparents
ont-ils contribué à occulter d’autres, plus dissimulés, mais témoins non moins
éloquents de la vie, des croyances, des connaissances, des pratiques inhérentes
auteurs de ce site ? Même si leur présence aux côtés de motifs gravés
était logiquement prévisible.
La dernière décennie fut celle
des découvertes en cascade de vestiges plus concrets qui complètent avec
harmonie les témoignages figurés alors que leur ensemble éclaire le site d’un
jour nouveau. Les Merveilles ont dévoilé des installations (mégalithes en
particulier) des aménagements (un foyer sacré au premier chef) des objets
lithiques travaillés avecmaîtrise, des dépôts votifs, accompagnés de motifs
peints. Grâce au concours de Bruno Ancel, excellent archéologue minier et de
Paul Verdier, paléoastronome éminent, il a été possible d’établir que
l’organisation du site des Merveilles obéissait à un concept élaboré au
préalable avec une précision qui force l’admiration. Précision réalisée, à
l’instar des autres populations anciennes, grâce aux connaissances poussées des
constellations. Boussoles de jadis, elles permettaient de fixer les
orientations.
Ces découvertes viennent d’être
publiées dans un volume riche en illustrations et complété par une série
d’analyses et expertises qui les authentifient.
Vallée des Merveilles, un nouveau regard par
Emilia Masson avec la collaboration de Bruno Ancel et de Paul
Verdier.
Prix 20€
Publication accessible sur
commande aux éditions de l'Association A la recherche de notre passé, 7, rue Victor Hugo 76980
-Veules les Roses ; adresse mail : bebili@bbox.fr et à la librairie d’Archéologia.
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