Grâce aux conditions
météorologiques particulièrement favorables la saison a commencé tôt à Veules
les Roses. Dès la fin mai notre village pittoresque accueillait les premiers
vacanciers ou encore esprits curieux, désireux de le découvrir. Et c’est ainsi
qu’avant même la période qualifiée de « pleine saison » Veules se mit
non sans panache à l’heure de l’Europe : aux visiteurs de France et de
Navarre s’associent de plus en plus ceux, originaires de divers coins du Vieux
Continent. Dans ce vallon, au départ nid de pêcheurs et de tisserands,
s’installe désormais un micro-cosmopolitisme.
Face à un afflux de visiteurs
motorisés, la municipalité cherche à compenser le manque de place, un manque accentué
d’avantage encore depuis les aménagements pharaoniques du front de mer (cf.
note du 28/7/2013), en se montrant accommodante, tolérante
parfois au-delà des limites et du respect de riverains. Et, c’est ainsi qu’on
ferme les yeux sur ce qui les crève ! On ouvre le centre de Veules à toutes les
catégories de véhicules y compris
à des mastodontes que sont des caravanes ou des cars maxi-taille. Pire, guidés
par l’unique souci d’être au plus près de la mer, ils prennent la liberté de se
garer n’importe comment, n’importe
où ! Les propriétaires de caravanes ou de camping-cars se montrent en effet
d’un sans-gêne sans égal, mais dûment autorisé, en se collant contre les
résidences privées et en procurant ainsi à leurs occupants une fâcheuse
sensation de claustration (cf. photos). Ainsi, le coquet centre de Veules
revêt-il souvent le triste aspect d’un parking… avec la bénédiction de son
édile.
Quid des visiteurs qui ont le courage
de marcher, qui cherchent à découvrir Veules en usant leurs pieds. Espèce
méritante qui se fait de plus en plus rare, elle ne semble pas bénéficier de
mêmes privilèges ! Aussi, leurs observations admiratives sont-elles
entrecoupées d’exclamations « des trous et des bosses ».
Normal : tant que leurs regards se promènent à travers les attraits du
village, leurs pieds se heurtent à des obstacles sur ses trottoirs. Sans
oublier des parties « éventrées » qui jalonnent depuis des semaines
la rue principale. Elles imposent des contours déplaisants, voire périlleux
dans le cas des handicapés lors d’une circulation dense (cf . photos).
Comment expliquer l’incohérence
entre ces deux traitements ? La faveur accordée aux uns et pas aux
autres ? Voici qui invite à
se demander de quelle manière fonctionnent les cellules grises des élus veulais ?
Quel sort est réservé à ceux qui
peuplent le village de manière continue ou plus ou moins continue dont
les impôts locaux contribuent à ses finances ? Un sort pas très serein pour des
occupants de maisons qui se situent en dehors de la partie strictement ! Qu’ils
se rendent chez eux à pieds, à cheval, en vélo ou en voiture ils courent le
même danger ! Il les guette dans les nids-de-poule qui jonchent les rues
et les chemins menant vers leurs demeures. Un danger aux tournures
variées : des chevilles tordues, des chutes, des pneus crevés. A titre
d’exemple les photos du chemin qui monte vers la toute récente résidence
« La croix-la Dame » ou encore celles de la rue qui part de la route
nationale. Au fur et à mesure que la lumière du jour diminue ces dangers
grandissent: si le centre strict du village est très, trop éclairé, ces rues et
ces chemins plongent dans l’obscurité totale dès la tombée de la nuit.
Quel effet produisent des
complaintes et des protestations de ces victimes innocentes ? Un seul pour
le moment : il plongent le Maire de Veules dans un autisme à toute
épreuve!
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