dimanche 27 janvier 2008

LOIC LE RIBAULT, dernier acte d'une tragédie de vie

Essayons d’imaginer le mirage que produisent merveilles et miracles qui se mirent dans un même miroir… Tous ces termes se rattachent au verbe latin mirari « s’étonner » et traduisent au départ une même notion de base. Mais les connotations fusent dans tous les sens et notre miroir projettera nécessairement des reflets aux nuances multiples.
Pour les petits, il s’agit plutôt de merveilles. « Alice aux pays des Merveilles » n’a-t-elle pas bercé avec bonheur plus d’une génération de bambins ?
Mais si le lapin blanc d’Alice continue à entraîner ces enfants de jadis dans des terriers moins abstraits c’est alors une dure réalité qui risque de se substituer aux aventures merveilleuses. Ce fut mon cas lorsque je m’avançais dans des terriers de la région de Dinard, ceux où Loïc Le Ribault a rendu son dernier soupir. Rendu ce soupir dans des circonstances qui rejoignent au propre le sens du verbe latin mirari. Où le sordide atteint souvent un degré qui dépasse l’imaginaire.
Une fresque tragique que ma plume tâche de reconstituer avec minutie dans le dernier fascicule de L’ERE NOUVELLE (n° 182, janvier-février).

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