vendredi 27 juin 2014

A VEULES LES ROSES : GARE AUX TROTTOIRS ET AUX CHEMINS PÉRILLEUX




Grâce aux conditions météorologiques particulièrement favorables la saison a commencé tôt à Veules les Roses. Dès la fin mai notre village pittoresque accueillait les premiers vacanciers ou encore esprits curieux, désireux de le découvrir. Et c’est ainsi qu’avant même la période qualifiée de « pleine saison » Veules se mit non sans panache à l’heure de l’Europe : aux visiteurs de France et de Navarre s’associent de plus en plus ceux, originaires de divers coins du Vieux Continent. Dans ce vallon, au départ nid de pêcheurs et de tisserands, s’installe désormais un micro-cosmopolitisme.
Face à un afflux de visiteurs motorisés, la municipalité cherche à compenser le manque de place, un manque accentué d’avantage encore depuis les aménagements pharaoniques du front de mer (cf. note du  28/7/2013), en  se montrant accommodante, tolérante parfois au-delà des limites et du respect de riverains. Et, c’est ainsi qu’on ferme les yeux sur ce qui les crève ! On ouvre le centre de Veules à toutes les catégories de véhicules  y compris à des mastodontes que sont des caravanes ou des cars maxi-taille. Pire, guidés par l’unique souci d’être au plus près de la mer, ils prennent la liberté de se garer  n’importe comment, n’importe où ! Les propriétaires de caravanes ou de camping-cars se montrent en effet d’un sans-gêne sans égal, mais dûment autorisé, en se collant contre les résidences privées et en procurant ainsi à leurs occupants une fâcheuse sensation de claustration (cf. photos). Ainsi, le coquet centre de Veules revêt-il souvent le triste aspect d’un parking… avec la bénédiction de son édile.
Quid des visiteurs qui ont le courage de marcher, qui cherchent à découvrir Veules en usant leurs pieds. Espèce méritante qui se fait de plus en plus rare, elle ne semble pas bénéficier de mêmes privilèges ! Aussi, leurs observations admiratives sont-elles entrecoupées d’exclamations « des trous et des bosses ». Normal : tant que leurs regards se promènent à travers les attraits du village, leurs pieds se heurtent à des obstacles sur ses trottoirs. Sans oublier des parties « éventrées » qui jalonnent depuis des semaines la rue principale. Elles imposent des contours déplaisants, voire périlleux dans le cas des handicapés lors d’une circulation dense (cf . photos).
Comment expliquer l’incohérence entre ces deux traitements ? La faveur accordée aux uns et pas aux autres ?  Voici qui invite à se demander de quelle manière fonctionnent les cellules grises des élus veulais ?
Quel sort est réservé à ceux qui peuplent le village de manière continue ou plus ou moins continue  dont les impôts locaux contribuent à ses finances ? Un sort pas très serein pour des occupants de maisons qui se situent en dehors de la partie strictement ! Qu’ils se rendent chez eux à pieds, à cheval, en vélo ou en voiture ils courent le même danger ! Il les guette dans les nids-de-poule qui jonchent les rues et les chemins menant vers leurs demeures. Un danger aux  tournures variées : des chevilles tordues, des chutes, des pneus crevés. A titre d’exemple les photos du chemin qui monte vers la toute récente résidence « La croix-la Dame » ou encore celles de la rue qui part de la route nationale. Au fur et à mesure que la lumière du jour diminue  ces dangers grandissent: si le centre strict du village est très, trop éclairé, ces rues et ces chemins plongent dans l’obscurité totale dès la tombée de la nuit. 
Quel effet produisent des complaintes et des protestations de ces victimes innocentes ? Un seul pour le moment : il plongent le Maire de Veules dans un autisme à toute épreuve!