dimanche 26 octobre 2014

EASY JET : LOW COST OU HIGH COST ?


                                               

Profiter du malheur des autres est une pulsion qui jaillit chez la plupart des êtres. Elle prend même un caractère virulent face aux difficultés d’un ennemi soit encore d’un concurrent. Et comme toutes les passions, cette propension à grappiller des bénéfices sur le dos de ceux qui se noient dans une situation trouble frise l’aveuglement.
Lors de la récente grève d’Air France la compagnie EASY JET a illustré magistralement cet état de choses en libérant chaque jour un peu plus ses prix « cassés ». Plus la grève de son concurrent se prolongeait plus ses tarifs grimpaient. Une montée qui se manifestait tout particulièrement dans le cas des directions les plus convoitées. Celles où on devait se rendre à tout prix ! Coûte que coûte ! Ainsi par exemple un aller simple Paris-Nice atteignait la somme de 223 €, tarif qui « rivalise » avec des allers-retours dans plusieurs capitales européennes ! Ceci chez les compagnies qui ne se revendiquent pas  comme des « low cost » !
Voici comment, espace d’une grève de son concurrent, Easy Jet revêtit le caractère d’un Luxury Jet. Mais qu’on ne se trompe pas : le luxe se limitait aux tarifs uniquement, pour le reste les pratiques d’un « low cost » étaient scrupuleusement observées ! Un seul petit sac admis comme bagage à main, lors du vol  boissons et nourritures servies … contre espèces sonnantes et trébuchantes…
Bel exemple à quel point l’appât d’un gain immédiat fait perdre la clairvoyance élémentaire. Des passagers ainsi abusés  resteront-ils fidèles à Easy Jet mêmerevenue aux tarifs « cassés » ?

mercredi 13 août 2014

A VEULES LES ROSES : LA COLERE GRONDE




Non, ce n’est pas la Veules qui déborde même si elle refuse à se plier aux modifications de son cours (cf. note du 28/07/13). C’est le ras-le-bol des Veulais ! Principales victimes d’une saison estivale mal préparée ou, plutôt, pas vraiment préparée (cf. note du 14/04/14), leur révolte croît au fur et à mesure que la saison avance. Réflexion faite, j’en arrive à  me demander si cette absence de dispositions qui s’imposaient n’est pas – somme toute – un moindre mal  : les rares mesures prises paraissent en dépit du bon sens et suffisent ainsi à générer dangereusement des situations qui touchent à l’absurde !
Lucides, les Veulais se sentent avant tout victimes de leur maire  qui néglige leurs droits et intérêts au profit des visiteurs éphémères. Désormais obnubilé par un seul souci, celui de faire rayonner les fastes du front de mer (note du 28/07/13) visant à immortaliser ses mandats, notre édile ferme les yeux sur les libertés que prennent des touristes motorisés afin  d’atteindre la plage sans user leurs pieds. Attirés par le beau temps et la publicité donnée à Veules dans l’émission de Stéphane Bern ils sont bien plus nombreux cette année.
Dès le bon matin l’étroite rue principale est envahie par le flot de voitures, de cars, camping-cars, qui se dirigent vers la mer. Arrivés au but, ils découvrent que les places, jadis disponibles, sont occupées en bonne partie par les aménagements du front de mer ! Plutôt que de l’admirer ils doivent le maudire car se garer relève désormais d’un exploit ! Au lieu de se résigner et d’aller plus loin ils se mettent à tourniquer en attendant qu’une place se libère. Et si cette chance ne se présente pas,  la solution est toute trouvée : on se gare n’importe où, n’importe comment (photos 1-2). Pourquoi pas ? Personne pour les faire circuler, personne pour les verbaliser, aucun panneau spécifique interdisant ces abus. Il en résulte une pagaille indescriptible : circulation souvent bloquée, des urgentistes – médecins ou pompiers – empêchés de porter un secours immédiat, des piétons en difficulté, voire en danger, alors que des Veulais sont pris en otage ! Ceux qui peuvent garer leur voiture dans le jardin ont du mal à sortir, les bateaux devant leurs portes étant exploités à titre de parking (photos 3-5); ceux qui gardent en revanche leur voiture dans la rue peuvent s’extraire plus facilement mais en perdant leur précieuse place !
Je m’improvise parfois agent de circulation : sans succès mais au risque de me faire lyncher !
Face à ce capharnaüm le maire de Veules demeure les bras croisés non sans laisser ses administrés sur l’impression de les subordonner aux intérêts des amateurs de pique-niques  sur la plage. Et, s’il lui arrive de les décroiser c’est dans un état d’esprit qui soulève des interrogations. C’est ainsi qu’il a refusé une place attitrée au généraliste de Veules dont le cabinet est situé dans la rue principale. Ce médecin dévoué qui exerce son métier comme un sacerdoce car toujours à la disposition de ses malades, n’arrive pas à se garer lorsqu’il revient  des visites aux malades, proches ou éloignés, mais en tout cas immobilisés. Respectueux de l’heure, il est pourtant obligé de faire attendre les patients qui avaient pris rendez-vous pour une consultation. Le temps de trouver ou de ne pas trouver une place pour se garer… Victime directe, notre généraliste entraîne, bien malgré lui, toute une série de victimes collatérales.
D’autres ont plus de chance, sans doute grâce au phénomène de clientélisme dépourvu de tout caractère médical ! C’est ainsi que notre édile usa et abusa de son pouvoir pour autoriser in extremis l’improvisation d’une terrasse de café-restaurant. Et pas n’importe où ! En plein milieu de l’étroite rue principale, à l’endroit même où elle accuse un rétrécissement et prend l’aspect d’un véritable goulet qui laisse juste la place à un seul trottoir. La terrasse s’étale sur la voie de la circulation  et sur une partie de l'unique trottoir ; au sein de ce passage, difficile et pour les piétons et pour les cyclistes (qui circulent dans les deux sens) et pour les véhicules, elle fait figure d’une infraction à la sécurité routière (photos 6-8).
- Le maire attend qu’un accident se produise pour retirer son autorisation, s’indignent des Veulais, mezza ou alta voce.
Accident ou pas, les clients de cette taverne improvisée dégustent en tout  cas les produits rejetés par les pots d’échappements qui les frôlent. Aux problèmes de la sécurité viennent s 'ajouter ceux de l’hygiène…
Quid de la baignade tant convoitée et atteinte au prix d'un cheminement laborieux ? Ces candidats zélés risquent de voir flotter le drapeau rouge, messager de la pollution; une pollution due au premier chef à la Veules, c'est-à-dire à son  estuaire modifié. Pour obtenir dans ce plat pays l'effet de cascades, des mini chutes de Niagara somme toute,  on fait déverser la Veules et toutes les saletés qu'elle charrie au ras de la plage ! Juste à côté de la zone réservée aux baigneurs (photos 9-10). Visé directement dans cette entreprise, le maire s'engage dans la presse "de vérifier les sources éventuelles de la pollution… de vérifier la qualité des
raccordements" (Le Courrier Cauchois 04/07/14). N'eut-il pas été plus opportun de procéder à de telles vérifications avant d'entreprendre les travaux pharaoniques sur le front de mer ? Voici une question qui relève, me semble-t-il, du bon sens le plus élémentaire…
Alors que ses homologues restent fidèles au poste pendant que la saison bat son plein, notre édile, fidèle à lui même, quitte le navire et part en vacances (cf. note du 22/08/2010). Un navire qui tangue sérieusement cette année.



















































vendredi 27 juin 2014

A VEULES LES ROSES : GARE AUX TROTTOIRS ET AUX CHEMINS PÉRILLEUX




Grâce aux conditions météorologiques particulièrement favorables la saison a commencé tôt à Veules les Roses. Dès la fin mai notre village pittoresque accueillait les premiers vacanciers ou encore esprits curieux, désireux de le découvrir. Et c’est ainsi qu’avant même la période qualifiée de « pleine saison » Veules se mit non sans panache à l’heure de l’Europe : aux visiteurs de France et de Navarre s’associent de plus en plus ceux, originaires de divers coins du Vieux Continent. Dans ce vallon, au départ nid de pêcheurs et de tisserands, s’installe désormais un micro-cosmopolitisme.
Face à un afflux de visiteurs motorisés, la municipalité cherche à compenser le manque de place, un manque accentué d’avantage encore depuis les aménagements pharaoniques du front de mer (cf. note du  28/7/2013), en  se montrant accommodante, tolérante parfois au-delà des limites et du respect de riverains. Et, c’est ainsi qu’on ferme les yeux sur ce qui les crève ! On ouvre le centre de Veules à toutes les catégories de véhicules  y compris à des mastodontes que sont des caravanes ou des cars maxi-taille. Pire, guidés par l’unique souci d’être au plus près de la mer, ils prennent la liberté de se garer  n’importe comment, n’importe où ! Les propriétaires de caravanes ou de camping-cars se montrent en effet d’un sans-gêne sans égal, mais dûment autorisé, en se collant contre les résidences privées et en procurant ainsi à leurs occupants une fâcheuse sensation de claustration (cf. photos). Ainsi, le coquet centre de Veules revêt-il souvent le triste aspect d’un parking… avec la bénédiction de son édile.
Quid des visiteurs qui ont le courage de marcher, qui cherchent à découvrir Veules en usant leurs pieds. Espèce méritante qui se fait de plus en plus rare, elle ne semble pas bénéficier de mêmes privilèges ! Aussi, leurs observations admiratives sont-elles entrecoupées d’exclamations « des trous et des bosses ». Normal : tant que leurs regards se promènent à travers les attraits du village, leurs pieds se heurtent à des obstacles sur ses trottoirs. Sans oublier des parties « éventrées » qui jalonnent depuis des semaines la rue principale. Elles imposent des contours déplaisants, voire périlleux dans le cas des handicapés lors d’une circulation dense (cf . photos).
Comment expliquer l’incohérence entre ces deux traitements ? La faveur accordée aux uns et pas aux autres ?  Voici qui invite à se demander de quelle manière fonctionnent les cellules grises des élus veulais ?
Quel sort est réservé à ceux qui peuplent le village de manière continue ou plus ou moins continue  dont les impôts locaux contribuent à ses finances ? Un sort pas très serein pour des occupants de maisons qui se situent en dehors de la partie strictement ! Qu’ils se rendent chez eux à pieds, à cheval, en vélo ou en voiture ils courent le même danger ! Il les guette dans les nids-de-poule qui jonchent les rues et les chemins menant vers leurs demeures. Un danger aux  tournures variées : des chevilles tordues, des chutes, des pneus crevés. A titre d’exemple les photos du chemin qui monte vers la toute récente résidence « La croix-la Dame » ou encore celles de la rue qui part de la route nationale. Au fur et à mesure que la lumière du jour diminue  ces dangers grandissent: si le centre strict du village est très, trop éclairé, ces rues et ces chemins plongent dans l’obscurité totale dès la tombée de la nuit. 
Quel effet produisent des complaintes et des protestations de ces victimes innocentes ? Un seul pour le moment : il plongent le Maire de Veules dans un autisme à toute épreuve!






















































lundi 14 avril 2014

A VEULES LES ROSES : CHIE-EN-LIT SUR LE FRONT DE MER


Le penchant pour le grandiose du Maire de Veules les Roses a  coûté cher au contribuable. On le sait ! Pendant de longs mois des engins aux dimensions peu appropriées à des ruelles du village se dirigeaient vers le front de mer, secouant des maisons, faisaient vibrer ce qui les peuplait à l’intérieur, à commencer par ces appareils sensibles que sont les ordinateurs. Tous ces efforts au prix exorbitant pour créer une vision  idyllique du front de mer, une  sorte de paradis pour les visiteurs. Dégager le lit de la Veules et se débarrasser en même temps du vaste parking qui recouvrait le petit fleuve et ne faisait vraiment pas joli dans le tableau. Procurer du bonheur aux visiteurs : leur courage de se mouvoir à pied sera récompensé par des espaces verts ou bétonnés qui leur sont désormais réservés.
Entre paradis promis et paradis perdu il n’y a, hélas,  qu’un  pas. Il fut franchi par ceux quine tiennent pas à user leurs souliers et encore moins leurs pieds… Pas franchi d’autant plus allègrement car c’est en toute liberté qu’ils improvisèrent un parking sur l’étroite zone piétonne… sur le pont qui enjambe la Veules…
Et voici qu’en fin de semaine une longue série de voitures encombre désormais cet espace destiné aux visiteurs pédestres. Plus grave, espace destiné aux enfants où ces véhicules serrent de près, de très près, le jardin d’enfants ! Comme le sens giratoire n’est pas prévu pour les piétons c’est au prix de laborieuses marches arrières que ces voitures arrivent à s’extraire de leur parking de fortune ! Reculons aux dangers redoutables pour les enfants qui s’y croient en toute sécurité et peut être aussi pour des visiteurs épris par la beauté du lieu. Sans parler du ballet incessant : une marche arrière à peine accomplie, un remplaçant se précipite en marche avant …
Personne pour faire régner l’ordre, pour imposer la discipline. Dans d’autres villages les maires sont omniprésents, ils sillonnent les rues, auscultent les lieux, prennent le pouls des situations, vont à la rencontre des gens. Après tout le maire est aussi le premier policier ce qui lui donne une autorité supplémentaire. Rien de tel à Veules ! Durant ses trois premiers mandats le maire, préférant vivre muré entre ses quatre murs a excellé par ses absences. Suite aux contestations houleuses qu’il vient d’essuyer publiquement, il risque même de se claquemurer pendant son quatrième mandat.
Mais que ses administrés se rassurent : ils auront toujours de ses nouvelles grâce à la presse locale. A profusion même ! Car notre édile semble avoir  bien compris l’esprit de  son temps : l’essentiel n’est-il pas de communiquer, de s’assurer une bonne pub  plutôt que d’œuvrer ou de prendre des risques d’agir ? La dernière édition du Courrier Cauchois (11 avril 2014) laisse présager que ses activités s’annoncent encore plus intenses et moins décentes sur ce plan : trois photos flatteuses y figurent sur une même page (53), triple panache qui est complété par une quatrième vue en haut de la page suivante (54) !  Il y a de quoi damer le pion à ses contestataires  et même  à laisser faire la chie-en -lit au bord de la mer !




jeudi 3 avril 2014

A VEULES LES ROSES : RENOUVELLEMENT DU CONSEIL MUNICIPAL SOUS LE SIGNE DU NOMBRE 13





Pour briguer son quatrième mandat le maire de Veules a décidé de renouveler ses troupes. Que dis-je ! Une partie de ses troupes, la garde rapprochée qui compte les plus fidèles, les piliers demeurait intouchable. L’esprit dynastique oblige, la progéniture d’un intouchable conserva également sa place sur la liste. Pour  s’attirer un maximum de voix, notre édile sacrifia quelques figurants anodins, ainsi sa vendeuse et par la suite ex-vendeuse, qui le seconda dans sa boutique comme pendant ses deux mandats. La stratégie s’avéra payante : les nouvelles recrues ont raflé le plus grand nombre de voix, un score plus modeste étant réservé aux adjoints fidèles ! Stratégie payante mais à double tranchant : elle entraîna sans tarder des effets calamiteux.
Avant l’adoubement par un vote supposé spontané et démocratique qui a lieu lors de la première réunion officielle, le maire et ses acolytes procédèrent  officieusement à une distribution des  cartes. Xavier Boulet, le grand gagnant de sa liste mais peu initié aux pratiques usuelles, sollicita en toute logique le poste du deuxième adjoint.  Vox populi vox dei , « la voix du peuple est la voix de dieu » cette jolie maxime romaine qui répercute une vérité essentielle ne semble pas effleurer l’esprit de notre édile. Sans égards, il élimina de la course aux adjoints ce grand gagnant et lui fit découvrir par là même une réalité qu’il était loin de soupçonner ! De son côté, notre futur ex-maire ne tardera pas à découvrir a quel point il a fait une sacrée boulette en écartant Boulet ! Plus discrètement, Jean-Paul Vast, autre grand gagnant, prit, lui aussi, le chemin de la démission. Et le nouveau conseil municipal tomba ainsi sous l’enseigne du nombre 13.
Déçu, révolté, Xavier Boulet fit le tour du village, informa tout le monde de la manœuvre souterraine, annonça son intention de présenter sa démission lors de la réunion publique. Chauffé à blanc, le bon peuple se mobilisa. De mémoire de Veulais on n’a jamais vu la salle des mariages aussi pleine ! Bourrée à craquer par un publique assis, debout, débordant dans l’escalier et bien décidé de faire entendre sa voix. Des répliques peu complaisantes fusaient. « Du grand guignol » lançait-on du fond de la salle alors qu’on procédait à la cérémonie du vote pour le maire et pour ses adjoints. Une cérémonie aussi interminable qu’inutile. Dépassé, l’ex-futur maire se retrancha derrière les règlements et menaça de faire sortir ceux qui interviennent. « On ne veut plus de moutons obéissants » renchérissaient en écho les forces vives du village. Aux protestataires horsains l’édile fraîchement réélu n’hésita pas à rappeler  qu’on était « en France, en démocratie républicaine et non pas à l’étranger ». Le racisme, quelle aubaine : c’est la planche de salut pour ceux qui se trouvent à court d’arguments…
L’attitude du public aurait-elle déteint sur de nouveaux conseillers municipaux ? Quelques bulletins inattendus le laissent penser : des bulletins nuls et surtout un bulletin au nom du maire alors qu’on votait pour son adjoint !
La séance levée, Xavier Boulet, ovationné, fortement applaudi, s’avança dans la salle pour lire sa lettre de démission. La gorge nouée par l’émotion, il relata le refus du maire  sous prétexte qu’un nouvel élu manquait d’expérience nécessaire pour assurer la fonction d’un adjoint. Le même argument fut évoqué à la presse…
« Le maire a la mémoire qui flanche ou bien il espère que c’est la nôtre qui a flanché » rétorquait, sourire en coin, Michel Boquet, son premier adjoint lors du mandat 1995-2001. « En 1995 j’ai été, moi aussi, élu pour la première fois ce qui n’a pas empêché le maire de me pousser à accepter la tâche du premier adjoint » !
La séance à peine levée un jeune homme aux dispositions belliqueuses non déguisées surgit devant moi. Sans prendre le soin de se  présenter, sans me laisser la possibilité de prononcer la formule d’usage « à qui ai-je l’honneur », il se mit à m’incriminer, à  me fustiger, tel un roquet qui surgit au coin de rue pour vous aboyer aux trousses. « Vous êtes juste une narcissique qui cherche à satisfaire ses pulsions narcissiques en répandant son érudition dans les notes de son blog… » Ce flot de paroles m’empêcha de préciser que ces notes relataient les scènes de vie alors que l’ « érudition » était réservée à mes publications scientifiques. Pendant que ses propos s’entassaient dans mes oreilles, j’entendais comme en stéréo le refrain de cette charmante chanson pour enfants : Il était un petit homme, petit homme » …
Cette joute oratoire à peine terminée, les curieux qui l’observaient me révélèrent l’identité du jeune homme : le fils du maire…






samedi 15 février 2014

A VEULES LES ROSES : QUAND LA VEULES SE REBIFFE



Elle a beau être le  plus court fleuve de France (1.149 m seulement !)  la Veules a son caractère, ses humeurs, ses boutades, bref son goût d’indépendance.
Dans les travaux grandioses visant à aménager le front de mer (cf. note du 28/07/13), l’estuaire de la Veules était conçu comme un point d’orgue. L’élément le plus attrayant, le plus spectaculaire. Aussi a-t-on fait des efforts particuliers pour aménager son embouchure. Des grandes marches furent construites au-dessus du bord de mer afin que les eaux de la Veules s’y jettent en cascade. Son cours fut canalisé tout naturellement  en direction de la cascade improvisée. Et, c’est ainsi que des mois durant elle attirait l’œil et l’ouie des visiteurs.
Jusqu’au jour où notre petit fleuve réserva une mauvaise surprise aux auteurs de cette belle mise en scène ! Il disparut purement et simplement en laissant tarir les jolies cascades (cf. photo) ! Panique dans le village. Où est passée la Veules ? Qu’on se rassure, elle n’était pas loin, elle avait juste pris la liberté de dévier son cours afin de s’immerger dans les constructions en béton non sans avoir usé de ses forces pour s’y frayer un passage. Et de se jeter ainsi dans la mer … en toute discrétion !
La Veules, était-elle lasse de se donner en spectacle ? Ou avait-elle l’intention  de rappeler que même minuscule elle faisait partie des éléments. Qu’elle avait en conséquence le pouvoir d’imposer son vouloir. Car, qui dit éléments dit indomptables ! Quelle qu’en soit la raison, pour faire des siennes la Veules choisit le moment propice … la veille des municipales…

Dépités, les orfèvres de ce décor se mettent en quatre pour dompter la rebelle, plus exactement la ramener au flux  imposé. Agissant à la manière des urgentistes, ils ont intubé son lit afin de canaliser les  eaux. Mesure provisoire, certes, mais en attendant de refaire les parois qui ont cédé sous la pression du fleuve impétueux, elle offre un piteux spectacle (cf. photo).
Quelle tournure va prendre le face-à-face entre les velléités d’un mortel et les caprices de la Mère Nature ? En attendant de voir, le mortel de Veules trouvera-t-il une consolation  dans le sort partagé avec un autre mortel, celui du Kremlin ? Pour s’assurer une immortalité il avait, de son côté, saisi l’occasion des jeux Olympiques d’hiver  et entrepris des aménagements pharaoniques à Sotchi. Tout a été prévu, tout sauf l’imprévu, celui qui échappe même aux plus grands des mortels ! Irrité par de tels fastes, le dieu Soleil enveloppa la neige de ses rayons …

mercredi 12 février 2014

A VEULES LES ROSES : LE TEMPS DES BRIOCHES APPROCHE



Les premiers beaux jours qui mettent un terme à la période hivernale nous éveillent, nous réveillent, nous remplissent de joie, nous dopent d’énergies. Face à la nature qui se vêt de fleurs, qui émane les senteurs  on se surprend en train de fredonner « le temps des cerises », cette vieille chanson à qui Yves Montant donna un éclat nouveau.
Bref, chaque printemps est accompagné de son temps des cerises…
Outre les cerises annuelles, le village de Veules les Roses connaît aussi le temps des brioches. Un retour régulier mais plus espacé qui survient tous les six ans et précède de peu celui des cerises… Retour délicat que le bon peuple de Veules doit à la générosité ponctuelle  de l’épouse de son maire lequel se présente, représente, re-représente à sa succession.
C’est en gratifiant chaque électeur  d’une bonne brioche que la dévouée épouse inaugure la campagne municipale. Rien de surprenant après tout, n’est on pas au cœur du pays des brioches ? Toutefois, cette offrande peut connaître des variations : mue par le désir d’assurer la continuité d’un statu quo, l’épouse du maire pousse le raffinement jusqu’à personnaliser ses gestes ! C’est ainsi qu’une veulaise âgée qui a pour unique compagnon un quadrupède félin fut comblée en recevant une petite laisse lors des dernières municipales.
Voici une solidarité conjugale qui force l’admiration ! Elle génère un soutien inconditionnel qui va jusqu’à voiler la perception des évidences. Jusqu’à oublier que tout pouvoir qui perdure isole, vous coupe des réalités ambiantes, vous fait perdre la commune mesure. Vous corrompt lentement mais sûrement, vous fait franchir les lignes du permis.
Sans surprise l’arbitraire s’est installé à Veules, il s’y est même enraciné au fil des ans.  La vie du village est soumise aux volontés, voire aux velléités, du prince, jaugée au niveau de ses critères, de ses intérêts ou de ses manques d’intérêts, de ses amitiés ou de ses inimitiés. Régie par ses engagements ou par ses négligences. C’est ainsi que des aménagements coûteux mais à l’avis de beaucoup d’un goût douteux du front de mer furent entrepris sans consulter les administrés. Voici qui n’a pas dû améliorer la déjà inquiétante évaluation des finances de la commune présentée sur le site contribuable.org où le maire de Veules est traité à la manière d’un « cancre » avec la note de 0/20 !
Quid de la constructibilité ou de la non constructibilité d’un terrain à Veules ? Elle sera déclarée non pas en fonction de sa configuration mais en fonction de son propriétaire ! Est-il nécessaire de recourir à la boule de cristal pour savoir comment sera classé le terrain appartenant Monsieur le Maire ?
Si dans cet état de choses aléatoire les favoris, voire des courtisans, n’ont rien à craindre, gare à ceux qui ne sont pas notés dans de bonnes tablettes ! Ou, plus simplement, qui ne présentent aucun intérêt. Des dangers les guettent… C’est ainsi qu’une administrée innocente fut livrée à la procédure pénale pour avoir remplacé un petit abri de jardin, fort décrépi, par un neuf. Chaussant des lunettes grossissantes, s’appuyant sur son statut d’élu et donc d’assermenté, le maire évalua  la surface du cabanon à 12m2 qui de ce fait tombait sous le coup d’un permis de construire !
Il y a aussi des lunettes opaques ! Elles masquent des trous qui tapissent les trottoirs au cœur du village. Creusés pour des travaux voici déjà un an ils y sont toujours et se transforment à l’occasion en poubelles  ou en recoins à déjections canines… sans heurter le regard de notre édile. Quel paillasson original que cette trouée qui s’étale devant ma porte !
Opacité encore plus grave : pendant plusieurs années le cœur du village fut envahi par une multitude de pigeons qui perturbaient la vie des riverains, exacerbaient des restaurateurs alors que leurs fientes arrosaient les assiettes des clients… Pire, grâce à un bon goût incontestable, ces volatiles avaient choisi le joyau du village comme perchoir de prédilection ! Ainsi rongeaient-ils les vieilles pierres de l’église en se nichant dans ses recoins non sans l’encadrer d’un tapis de fientes. A l’origine de cette situation aux nuisances multiples qui échappait à notre édile, une dame âgée à l’esprit quelque peu dérangé : en mère nourricière zélée, elle balançait depuis sa fenêtre du blé à profusion. En toute impunité ! Les protestations des uns et des autres furent sans effet… Seule, une « bataille rangée » arriva à mettre en branle l’autorité municipale. Pourvu ou dépourvu de glaive mais prenant en tout cas son courage à deux mains, le maire s’aventura enfin à raisonner  « la mère des pigeons » !
Les candidats pour les prochaines municipales fleurissent, surgissent de partout, nous informent les media. Il y a fort à parier que cette profusion de candidatures n’atteindra pas Veules les Roses. Bien au contraire ! Car, dans ainsi proclamé sixième plus beau village de France un culte - fut-il inculte - de personnalité a pris racine au fil des ans. C’est en conséquence sans surprise qu’il risque de renouer avec les pratiques électorales des pays de l’Est d’après guerre qualifiées de « courses avec un seul cheval  ».

VALERIE TRIERWEILER : QUEL SOUCI POUR SES TROIS GARçONS ?



Il y a trois ans j’ai assisté au tourment de mes deux petits-fils, alors 13 et 11 ans, consécutif au départ inopiné de leur père. Parti pour construire un nouveau bonheur avec une collègue. Depuis, leur traumatisme perdure, l’aîné refuse tout contact avec son père.
Face à ce drame je songe inévitablement aux trois garçons qui ont vu partir leur mère. Pour bâtir, elle aussi, un nouveau bonheur. Cas sans doute encore plus douloureux. A en juger d’après les informations qui filtrent jusqu’au commun des mortels, notre Valérie ex-nationale n’avait pas installé ses trois garçons dans son nouveau foyer. Je déduis, à tort ou à raison, que l’essentiel de la permanence devait être assurée par le père abandonné. Il y a plus grave, me semble-t-il. Nombre de commentateurs avaient relevé le comportement  indécent de la toute nouvelle Première dame, ses entorses au protocole mais, à ma connaissance, sans jamais s’interroger sur l’effet de telles attitudes sur ses fils. Imaginons  le cas de figure : les trois garçons Trierweiler en train de regarder en compagnie de leur père les résultats des élections présidentielles. Ils découvrent leur mère qui, telle une midinette, organise une valse en amoureux, se bécote avec le nouveau président ! Se souciait-elle de ses garçons et, accessoirement, de leur père ? Non, sans doute, pas. Préoccupée par son ego, dévorée par la jalousie, obnubilée par le besoin de marquer sa possession, la Première dame fraîchement émoulue semble oublier et sa position et son âge et, surtout, ses responsabilités de mère. Le jour de l’investiture voici qu’elle récidive, exige que son homme,  en l’occurrence le nouveau président, l’embrasse sur la bouche. Face à Ségolène Royal mais, par toile interposée, face à ses trois garçons aussi.
La déchéance entraîna de nouvelles indécences. Peines d’amour, orgueil blessé, etc.  furent étalés au grand jour. On les commenta en long et en large. Pour ma part, je pense encore à ses fils, oubliés par cette pléthore de commentateurs. Comment ces adolescents ont-ils vécu les états d’âme de leur mère si parfaitement préoccupée par elle-même ? Comment ont-ils affronté le regard de leurs camarades ? Eux qui, à cet âge ont tant besoin de ce soutien sécurisant que procure l’affection maternelle ?
Après un repos à la Lanterne, notre Valérie ex-nationale ne cherche pas le réconfort auprès de ses fils, n’éprouve pas le besoin de mettre à profit sa liberté retrouvée pour compenser ses longues absences. Non ! A la veille des vacances scolaires, elle quitte à nouveau ses fils pour noyer son chagrin  sous le soleil de l’île Maurice, pour panser ses plaies dans le luxe des installations  bien adaptées aux exigences de vacanciers riches. Et l’inévitable, le prévisible se produisit : les photos de l’ex Première dame en bikini circulent. Sans surprise, elles bouleversent le cadet de ses fils qui s’attaque aux paparazzi responsables de ces prises de vue.
Et si le modèle convoité avait opté pour la compagnie de ses trois garçons dans les brumes parisiennes…